Description
BITTER, ÉTAT-UNIS / LOUISIANE - NOUVELLE-ORLÉANS , 14cl, 35.00%
Le Peychaud’s Aromatic Bitters est une légende, un des rares survivants de la prohibition. Lorsque l’on parle des bitters classiques, on se doit de mentionner monsieur Antoine Amedie Peychaud, immigrant créole de Saint-Domingue (aujourd’hui Haiti) qui a joué un rôle essentiel dans l’histoire des bitters et des cocktails. En tant que pharmacien, Peychaud était très porté sur le pouvoir curatif des herbes et des plantes. Il a rapidement perfectionné un bitter exclusif basé sur une recette de famille, qu’il a commencé à distribuer en 1838 à son apothicaire au 437 Royal Street dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans. Il est devenu connu pour avoir ajouté du Cognac épicé dans ses bitters maison à l’aide d’un jigger, appelé aussi coquetier de part sa forme. Stanley Clisby Arthur, dans le Famous New Orleans Drinks and How to Mix ‘Em, propose d’ailleurs que le terme cocktail serait un dérivé du mot coquetier utilisé pour mixer cognac et bitters.
Les Bitters Peychaud sont très vite devenu populaires dans les coffeehouses (le terme des années 1800 pour les établissements dans le vente de boissons alcoolisées). Le cocktail le plus célèbre de la Nouvelle-Orléans est né au café Sazerac sur Exchange Alley, où, en 1850, le propriétaire Sewell Taylor utilisait le Peychaud’s exclusivement avec du Cognac Sazerac de Forge et Fils, qu’il importait de France et vendait exclusivement. La boisson est devenu synonyme du nom de l’établissement.
En 1869, Thomas H. Handy racheta le café Sazerac, et puis en 1873, il racheta les droits exclusifs des Bitters de Peychaud. À ce jour la société Sazerac distribue toujours ces bitters historiques qui, au même titre qu’Angostura, était l’une des seules marques de Bitters à survivre à la prohibition.
On dit qu’une des raisons pour laquelle Peychaud n’est jamais tombé en disgrâce est le fait
que dans les bars privés de la Nouvelle-Orléans, le Peychaud était un élément essentiel du cocktail Sazerac mais aussi du Vieux Carré, un autre coup de coeur de la Nouvelle-Orléan ! Sans compter le Seelbach…
Bien que classé comme un bitter aromatique, Peychaud n’est pas aussi profond et aromatique que l’Angostura mais il est plus floral, avec une légère touche d’épice, de cerise et une saveur d’anis. Sa couleur rouge vif sirop contre la toux l’aide également à se démarquer de la concurrence, et juste quelques traits peuvent faire prendre à un cocktail une superbe couleur de bonbon…
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